LES LELICHON, 2020
série de 9 sculptures réalisées dans le cadre d'une collaboration entre Lidia Lelong et Jean Bonichon*
avec le soutien de CTM87 (Bersac-sur-Rivalier), Atelier Gingko Cuir (Saint-Sulpice-Laurière), Nicolas Lamielle (Peyrat-le-Château)
Le nom de famille de la série est issu de la contraction des noms des artistes
La résidence « La croisière de l’art » est portée par le FRAC-Artothèque Nouvelle-Aquitaine en partenariat avec la commune de Saint-Sulpice-Laurière dans le cadre du programme « Vacances apprenantes » mis en place et financé par le Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, du Ministère de la Culture et de la DRAC Nouvelle-Aquitaine.
Étrangers à Saint-Sulpice-Laurière, nous sommes accueillis en pays inconnu ; si, en arrivant, nous ne savons ce que nous allons faire, nous sommes certains de vouloir travailler ensemble.
Escalier chausse-trappe, bloc sanitaire en fuste, reproduction quasi grandeur nature d’un paysage exotique, poutres apparentes et barres de métro sur la porte, le chalet saint-sulpicien nous abritera ici le temps de « La croisière de l’art ».
Cette bâtisse en bois a été réalisée lors d’une collaboration entre l’École Boule de Paris et Lycée des Métiers du Bâtiment de Felletin (construite pour un projet pédagogique par des lycées d’enseignements professionnels limousins). De la construction alambiquée (du fait des exercices juxtaposés), nous avons extrait des travaux d’étudiants pour agencer nos propres réalisations ; comme le gîte, La bavarde, Le tartan Saint-sulpicien, L’haltèropéde, Chaussé-glissé, Cinq minutes de vacance, Morri(s)kado, Le canap’à dos, La cartouchière à jalousie, seront, Selon l’humeur, des œuvres praticables. À échelle humaine, les pièces sont fabriquées en bois, métal et cuir, en collaboration avec des artisans du territoire. Les couleurs (le bleu, le jaune et le rouge) viennent souligner l’ambivalence plastique des objets imaginés. Pas vraiment utilitaires ni commodes, jupe, chaussures, sac à dos, et autres coiffes feront une occasion de séance d’essayage par les habitants présents le 26 septembre où chacun prendra son attitude propre avec les sculptures. Une série de photographies des expérimentations deviendra le répertoire de ces micro architectures portatives.
Lidia Lelong & Jean Bonichon, 11 septembre 2020, Saint-Sulpice-Laurière.
La bavarde (Serge Lelichon), 2020
fuste de châtaignier, peinture acrylique, métal
150 x 88 x 75 cm
Le tartan saint-sulpicien (Maryse Lelichon), 2020
hêtre, métal, cuir
125 x 90 x 90 cm
L’haltéropède (Jacques Lelichon), 2020
placage chêne, peinture acrylique, métal
208 x 41 x 41 cm
Chaussé-glissé (Gaston Lelichon), 2020
sapin, peinture acrylique, cuir cousu main
47 x 40 x 20 cm
Cinq minutes de vacance (Elton Lelichon), 2020
placage chêne, peinture acrylique, photographie, miroir, métal
173 x 30 x 31 cm
Le Morri(s)kado (Les enfants Lelichon), 2020
sapin, peinture acrylique
40 x 40 x 11,5 cm (chacun)
Le canap’à dos (Steve Lelichon), 2020
frêne, peinture acrylique, cuir
82 x 40 x 16 cm (fermé)
La cartouchière à jalousie (Jean-Claude Lelichon), 2020
peuplier, peinture acrylique, cuir cousu main
150 x 88 x 75 cm
Selon l’humeur (Caroline Lelichon), 2020
placage merisier, peinture acrylique, métal
77 x 50,5 x 38 cm
Activation performative :
Crédits photographiques : Philippe Charly